Un escalier suspendu hors du commun en chêne massif et verre dans l’Ain

Quand le bois rencontre le verre, un escalier qui semble s’élever dans les airs

Quelle impression de légèreté à la vue de cet escalier suspendu. Si la base de l’escalier est marquée par l’imposant podium dans lequel sont creusées les quatre premières marches, la volée droite suspendue est aérienne, légère, presque magique. Le garde-corps, composé de simples parois vitrées, pris dans les marches rectangulaires en chêne renforce encore plus cette aspect d’apesanteur. Pour joindre l’utile à l’agréable, quatre tiroirs composent le podium et permettent de profiter de chaque espace de rangement.

La deuxième marche se prolonge même bien au delà de l’escalier et vient entourer le canapé.

Elle devient un plateau gigantesque en chêne massif qui finit sa course à l’ouverture de la pièce et permet d’exposer quelques bibelots. Malgré cette immense surface en chêne, la base de l’escalier reste légère : C’est peut être dû aux contremarches blanches du podium qui se confondent avec le mur blanc et suspendent visuellement les marches dans les airs.

Aucune fixation visible, pour un design très épuré

Que dire dans ce cas, des marches suspendues qui dessinent la volée droite de l’escalier. L’absence de contremarches et de limons apporte un style très épuré, contemporain et aérien. Le garde-corps en verre semble avoir été façonné au milieu des marches. C’est une étude minutieuse et astucieuse de M. Pin, qui a permis l’élaboration de cet escalier sans fixation visible pour les parois vitrées. Elles sont littéralement prises dans les marches. Le blanc du mur met en relief la sobriété et l’élégance des marches rectangulaires en chêne.

L’escalier, pièce maîtresse de la maison

Cet escalier est devenu la pièce maîtresse de la maison et montre tout le potentiel d’un escalier suspendu. Il a été le fruit d’une étroite collaboration entre l’agence d’architecture intérieur Apparences de Martine Zoccolo qui l’a dessiné et l’entreprise ABEMA qui l’a fabriqué et posé. Les photographies ont été réalisées par Sabine Serrad.